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Mercredi 12 juillet 2000, 12h54
Négociations, en septembre, sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires

PARIS (AP) -- Michel Sapin, ministre de la Fonction publique, et les sept fédérations syndicales représentatives des fonctionnaires (CGT, CFDT, CFTC, CGC, FO, FSU, UNSA) entameront, en septembre prochain, des négociations sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires. Mais pour l'heure, aucune date précise n'a été fixée pour le début des discussions.

Ces négociations devraient concerner 2001 et 2002 et commenceront par des groupes de travail sur les promotions internes, ou encore le régime des indemnités horaires pour travaux supplémentaires.

Mardi matin, le ministre et les syndicats se sont rencontrés durant plus de trois heures afin de faire le bilan du précédent accord de 1998 sur les salaires et de commencer à organiser les négociations de septembre.

Outre les négociations sur 2001 et 2002, Michel Sapin a promis que l'année 2000 ne ''sera pas une année blanche'' et qu'une première hausse salariale aura lieu avant la fin de l'année.

''On aurait aimé une véritable négociation également pour l'année 2000. On nous assure que 2000 ne sera pas une année blanche mais nous n'avons rien de concret à ce sujet'', a déclaré Bernard Lhubert, porte-parole de la CGT, mercredi à l'Associated Press.

Par ailleurs, lundi dernier, six des sept syndicats ont signé le protocole d'accord négocié avec le ministre sur la résorption de la précarité dans la Fonction publique.

Il prévoit de titulariser, en cinq ans, tous les employés de l'Etat en contrat à durée déterminée qui peuvent justifier, au minimum, de trois ans de travail en équivalent temps-plein dans la Fonction publique depuis huit ans.

Le texte écarte toutefois les emplois-jeunes, les contrats emploi solidarité (CES), ou encore les chercheurs et les médecins de l'enseignement supérieur, ce qui a amené la FSU à apposer une ''signature critique'' sur le texte. La FSU réclame en outre une ''réunion rapide'' avec l'ensemble des fédérations de fonctionnaires ''en vue d'une action pour le dégel de l'emploi public''.

La CGT, pour sa part, a refusé de ratifier l'accord, estimant que la question des moyens pour les titularisations reste ''posée''.


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